Les strophes sont chatoyantes dans leurs tenues sur lesquelles interviennent une soliste ou un groupe de sopranes ou d’enfants (à la création, La Cigale de Lyon a interprété la partie soliste), ou dans l’improvisation demandée en strophe 2. Régis HARQUEL, né en 1976, commence ses études musicales à l’Ecole Nationale de Bourgoin-Jallieu en classes de piano, formation musicale, analyse et composition. Il s’initie à la direction chorale et prolonge cette formation à l’ENM de Villeurbanne conjointement à des études de musicologie et se forme au métier de professeur d’éducation musicale à l’Université Lumière Lyon II (Licence de musicologie et obtention du CAPES d’Education musicale et de chant choral en 2001).
Cette oeuvre a fait partie d’une commande de la Région ACJ Lyonnaise pour l’opération “CHOEURS EN CRÉATION” et a été interprétée par 800 choristes (enfants et adultes) le 5 novembre 2004 à la Halle Tony Garnier de Lyon. Pour “Choeurs en création”, l’équipe musicale lyonnaise a sollicité l’association des jeunes compositeurs de “Création Musicale XXI”, cinq jeunes compositeurs – issus des Conservatoires de la région lyonnaise et de la Faculté de Musicologie Lyon II – qui, avec les chefs de choeurs participants, ont mis en commun leur énergie pour écrire et adapter les oeuvres spécifiques à chaque chorale (adultes, jeunes ou enfants). Ces créations ont un point commun : toutes utilisent des poèmes d’Olivier Tanguy (1965-1993), auteur de plus de 400 oeuvres et de nombreux textes en prose, publiés dans les revues“Interventions à haute voix” et “Les cahiers de la poésie”. Jean-Pierre Huguet (à Saint-Julien-Molin-Molette dans la Loire) publie une édition complète des oeuvres de ce poète.À la bonté du monde permet de multiples exploitations : un refrain homorythmique dans ses trois montages - interprétation comme notée, canon à deux entrées, canon à trois choeurs - ainsi qu’une possibilité d’entrées multiples qui se rejoignent aux points d’orgue comme dans l’Alleluia de Pierre Calmelet (partition réf. ACJ 5088) mais la durée n’est pas chronométrée comme le demande Knut Nystedt dans Immortal Bach.
